Le spleen diplomatique de Pretoria

A un  mois de la tenue du sommet des Chefs d’Etat de l’Union africaine en Afrique du Sud, les historiques de l’ANC n’en reviennent plus. Alors qu’ils s’attendaient à un rempoissonnement en force de la nation arc-en-ciel sur l’échiquier diplomatique africain, avec Jacob Zuma, ils en étaient pour leurs frais. L’inconsistance du président sud-africain et surtout son grand désintérêt pour les affaires internationales ont fait Pretoria a été reléguée ces dernières années au rang de spectateur. D’ailleurs, ces mêmes dirigeants historiques reprochent à Jacob Zuma que son plus grand coup d’éclat fut l’élection de son ex femme Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Sur les autres dossiers du contiennent, le pays le plus prospère d’Afrique semble peser très peu. C’est le cas notamment de la succession très périlleuse de Rober Mugabe à la tête du Zimbabwe et des relations avec l’autre géant du continent, le Nigéria. Une situation qui inquiète fortement les caciques de l’ANC dont l’enracinement africain est un des principaux chevaux de bataille diplomatique.